Ouvertes à tous les publics, dont les étudiants, les 7e Rencontres européennes de littérature à Strasbourg, sous l’intitulé de « Traduire l’Europe », proposent de venir à la rencontre d’écrivains et d’intellectuels de premier plan et de leurs œuvres, à l’occasion de conférences, tables rondes, lectures, expositions, installations. Ces temps forts se dérouleront dans divers lieux culturels et institutionnels en Alsace dont l’Université de Strasbourg du 23 au 31 mars 2012.
Questions à Pascal Maillard, professeur agrégé de la Faculté des Lettres, qui s'est largement investi dans l'organisation de cet événement culturel majeur.
En quoi ces 7e rencontres prennent un nouvel essor ?
L’édition 2011 avait été un franc succès avec la présence d’Yves Bonnefoy, de Tony Harrison ou encore Denise Desautels. Mais elle a aussi montré qu’avec une dizaine de manifestations en deux jours, les rencontres avaient besoin de respirer. Nous avons donc décidé de donner plus de temps et d’espace à cet événement, mais aussi davantage de cohérence thématique. Les deux premières journées, La passion des langues (23 et 24 mars), sont résolument consacrées à l’Europe et la traduction, avec la participation de l’UFR LSHA (langues et sciences humaines appliquées) et de l’Iti-Ri (Institut de traducteurs, d'interprètes et de relations internationales). Le français en partage (30 et 31 mars), deuxième temps fort, associe la Faculté des lettres et l’UFR des arts. Il est axé sur les lettres francophones et la littérature alsacienne, en particulier autour du grand poète et dramaturge Valère Novarina. Le Prix de littérature francophone Jean Arp lui sera remis par notre université, à l’occasion d’une cérémonie qui se déroulera pour la première fois à l’Université de Strasbourg.
Mais cette édition s’ouvre également à davantage de lieux, sur le territoire alsacien, avec la création de ce que nous avons appelé La périphérie des Rencontres. Des écrivains et des traducteurs vont pouvoir dialoguer avec des lycéens dans des établissements de Colmar et Strasbourg, les Médiathèques de la CUS seront plus largement impliquées et des manifestations auront lieu à Haguenau et Saverne.
À travers les grandes figures présentes cette année, le public va partir à la rencontre de la littérature sous différentes "formes". Comment se déclinent-elles ?
Il faudrait distinguer trois dimensions de la richesse de cet événement. Tout d’abord la variété des manifestations avec des conférences, des lectures, des débats, mais aussi des expositions, des projections de films et même des chansons et un concert, toujours en lien étroit avec la littérature et sans jamais sacrifier à la facilité du « culturel ». C’est ensuite la qualité et la diversité des participants qui doivent être soulignées : tout d’abord les écrivains lauréats des Prix littéraires de Strasbourg - le très grand romancier slovène Drago Jančar et le dramaturge franco-suisse Valère Novarina - les traducteurs, auxquels les manifestations font une grande place, et des intellectuels engagés comme Boris Pahor ou Tzvetan Todorov. Je n’oublie pas Claudio Magris qui était présent pour une avant-première le 3 mars dernier. Enfin, la convergence des domaines littéraires, linguistiques et culturels me semble importante : l’Alsace, bien sûr, avec la traduction d’une œuvre majeure du grand humaniste Jörg Wickram, la francophonie et la littérature européenne, avec, cette année, une très belle séquence sur l’Italie, la Slovénie et cette ville symbolique de Trieste qui a été l’un des foyers de la littérature européenne.
Parmi les publics invités, il en est un de toute première importance, à savoir les étudiants. Que cherchent à leur transmettre ces rencontres ?
Je dirais d’abord une ouverture à l’autre, l’étranger, l’inconnu. Nous ouvrir à plus de monde et d’abord à cette Europe des peuples et des cultures qui reste toujours à bâtir. Strasbourg, son université, ses étudiants y ont un rôle à jouer. Cela va de la redécouverte d’une grande figure de la littérature humaniste d’Alsace, comme Wickram, à la découverte d’écrivains majeurs de la littérature européenne, encore trop peu connus, comme Drago Jančar. Mais donner, par exemple, l’occasion aux étudiants de l’Iti-Ri de dialoguer avec une grande traductrice, c’est inscrire ces rencontres dans des projets professionnels. Pouvoir entendre Todorov parler de l’avenir de la démocratie en Europe concerne tous les étudiants et chacun de nous. Dialoguer avec un dramaturge de premier plan comme Novarina, découvrir qu’il est aussi un grand plasticien, c’est une chance exceptionnelle que l’on veut pouvoir offrir à nos étudiants en Arts, en Lettres, mais aussi à tous les étudiants curieux des écritures et des expressions artistiques de notre modernité. C’est aussi sortir des spécialités, travailler à briser les frontières entre les savoirs. Bref, ces rencontres touchent aussi à la recherche et impliquent nos formations.
J’insiste enfin sur le fait que tout ceci n’est possible que par l’implication de nombreux personnels et étudiants de notre université. Le Suac, la Dun qui va filmer les différents temps-forts, la Dali ou le Service communication sont au travail depuis plusieurs mois. Rien n’aurait pu se faire sans cet engagement de toutes et tous et des nombreux partenaires extérieurs qui soutiennent ces Rencontres.
Propos recueillis par Stéphanie Meyer-Thomas
Pour en savoir plus : consulter l'article dans le n°55 de L'Actu
Les chansons scientifiques ne datent pas d’hier. Boris Vian chantait déjà en 1955 La java des bombes atomiques. Qu’en est-il aujourd’hui des chansons scientifiques sur le web ? C’est la question posée par cette nouvelle émission Ni vu ni connu. La science se décline aussi en chantant sur la toile, des scientifiques se mettent en scène dans leurs laboratoires de recherche, des élèves de lycée mettent leur cours en chanson, des chanteurs s’essayent également à la chanson pédagogique. S’agit-il d’une réelle médiation ou simplement d’une mise en scène en chanson de la science ? Quoiqu’il en soit avec ces chroniques des étudiants du master Communication scientifique de l’Unistra preuve est faite que les scientifiques ne manquent pas d’auto-dérision.
Émission Ni vu ni connu à voir sur Utv
Les ensembles vocaux et orchestraux des universités d’Alsace s’unissent pour deux concerts communs donnés en mars 2012 à Strasbourg et à Mulhouse.
L’Orchestre de chambre et le chœur des étudiants de la licence « Musique » de l’Université de Strasbourg avec l’Orchestre de l’Université de Haute-Alsace interprètent la Messe N°6 en Mi Bémol Majeur D 950 pour solistes, chœur et orchestre de Franz Schubert (1797-1828).
À Strasbourg, le mardi 27 mars, 20h30, Église Saint-Paul, 1 place Eisenhower
À Mulhouse, le jeudi 29 mars, 20h30, Temple Saint-Étienne, place de la Réunion
Entrée libre
Plateaux au profit de l’Association Pogbi et de l’Association St-Étienne
Concerts proposés par les Services universitaires de l’action culturelle des Universités de Haute-Alsace et de Strasbourg, avec le Département de musique de l’Université de Strasbourg, la Drac Alsace et la Casden.
Programme complet sur www.culture.unistra.fr
Un voyage au cœur de l’acte musical… Le tout nouveau laboratoire d’excellence Gream*, le Conservatoire de Strasbourg et le Pôle Alsace d'enseignement supérieur des arts organisent deux journées de rencontres entre leurs étudiants en interprétation musicale et le compositeur Gilbert Amy. Au programme : un concert de pièces peu connues du compositeur, interprétées par le saxophoniste Claude Delangle, le tromboniste Benny Sluchin et le violoniste Naaman Sluchin, avec le concours d’étudiants préparés dans le cadre de ces résidences.
*Groupe de recherches expérimentales sur l’acte musical – Université de Strasbourg.
L'Ensemble vocal universitaire de Strasbourg vous propose cette année, en partenariat avec l'Orchestre symphonique de Prague 8 et sous la direction de Rémi Studer : Ein Deutsches Requiem de Johannes Brahms.
Samedi 31 mars 2012 à 20h30
première partie : Gluck, Iphigénie en Tauride, ouverture
Haydn : Concerto pour trompette en Mi majeur
Dimanche 1er avril 2012 à 15h00
première partie : Prélude de Choral sur orgue de Johannes Brams par Gilles Oltz
Au Temple Neuf, à Strasbourg
Tout les détails sur l'affiche ci-contre !
Billets en pré-vente chez Harmunia Mundi, 21 rue des juifs à Strasbourg et auprès des choristes
Pour toute information: info@evus.org
Du 16 au 20 avril 2012, la création étudiante s’installe au Collège doctoral européen. Tous les participants aux Ateliers culturels de l’Université de Strasbourg proposeront exposition, performances et parcours sonore afin de partager avec le public le résultat d’un semestre de réflexion, de recherche et de travail artistique.
Depuis 2006 au sein du Service universitaire de l’action culturelle, les Ateliers culturels proposent aux étudiants de deuxième et troisième année de licence une initiation au monde de la création artistique, le tout encadré par des doctorants spécialistes de leurs disciplines. Au courant de l’année universitaire, les sept ateliers proposés ont permis aux étudiants de se confronter aux pratiques les plus diverses : danse, théâtre, poésie sonore, peinture, mais également la création sonore à travers l’atelier « Les bruits racontent Strasbourg », et à la percussion contemporaine grâce à l’atelier « Percustra » organisé en partenariat avec les Percussions de Strasbourg.
Cette année, en plus de l’exposition et des performances, les Ateliers culturels proposeront le premier parcours sonore sur le campus central. Les étudiants de l’atelier « Les bruits racontent Strasbourg » ont pendant un semestre collecté des bruits, des sons de la ville ou d’ailleurs. Ils en ont fait des modules sonores interagissant avec l’architecture du campus et de ses environnements. Tous les jours de la manifestation à 13h, les étudiants accompagneront le public dans une déambulation d’une heure. Les bâtiments de l’université deviendront des rampes de lancement pour l’imaginaire du public guidé et propulsé par les modules sonores de l’atelier.
Contact : ateliers.culturels@unistra.fr
Après un voyage en France de deux ans, l'exposition de l'Inserm « Science/fiction – voyage au cœur du vivant » pose ses affiches sur les grilles extérieures de l'Université de Strasbourg. Une exposition ludique où l'univers de Jules Verne se mêle aux images issues des laboratoires scientifiques de l'institut.
Dans un savant mélange des genres, le public est ainsi invité à poser un regard nouveau sur la recherche scientifique : chaque panneau fait écho au célèbre écrivain et est également illustré par de courtes histoires imaginées par Bernard Werber, auteur entre autres de la Trilogie des fourmis. Science, littérature, graphisme, le voyage se veut inventif et pédagogique.
Liés par un partenariat fort dans le domaine de la culture scientifique, l’Inserm Grand-Est et le Jardin des sciences de l’Université de Strasbourg se sont associés pour mener à bien cette exposition, qui s'inscrit également dans le cadre du mois de la santé et de la recherche médicale en Alsace. Les dix-neuf panneaux se découvrent face à la station de tram Université jusqu'au 1er septembre.
Exposition jusqu'au 6 avril 2012
Salle Vingt-Sept, Palais universitaire, lundi au vendredi de 13h à 19h
9 place de l’université, Strasbourg
En collaboration avec le Fonds régional d’art contemporain (Frac) Alsace, des étudiants en troisième année de licence en Arts plastiques de l’Université de Strasbourg ont sélectionné dix œuvres généreusement prêtées par le Frac sur le thème de la figure féminine. Qu’elles soient peintes, photographiées, évoquées par un souffle de voix ou juste esquissées, ces œuvres choisies aux tensions inhérentes sèment le trouble chez le spectateur par une double lecture, l’immergeant ainsi dans divers degrés d’interprétations et d’impacts émotionnels. Du choc dérangeant à la surprise amusée, chacune des pièces renvoie à la beauté mise à mal, à la délicatesse, à la féminité.
Aya Dorit Cypis, Odalisque, (Tho origin of the world), 1992-1999, 180 x 190 x 280 cm
Bernard Plossu, Le sommeil, 1987, 20 x 30 cm
Bruno Carbonnet, Natures, 1994-1996, 4 x (37 x 23 x 2,5 cm)
Franta, Couples, 1978, 190 x 171 cm
Joel Kermarrec, Akeïropoiete, 1985, 157 x 133 cm
Pascal Bernier, Flowers Seriel Killer, 2001, Vidéo
Stéphane Lallemand, Eva Prima Pandora, Le salon et Angélique et l’ermite, 1991, 3 x (20 x 24 x 4 cm)
Entrée libre
Une exposition conçue et réalisée par des étudiants de troisième année de licence d’Arts plastiques (Département des Arts visuels) de l’Université de Strasbourg en partenariat avec le Frac Alsace et le Service universitaire de l’action culturelle de l’université.
Contact et renseignement : Katrin Gattinger / Département des Arts visuels: kgattinger@unistra.fr
Pour la troisième année consécutive, l’Inserm Grand-Est et la Nef des sciences proposent un mois d’animations autour de la santé et de la recherche médicale à destination du grand public alsacien, du 12 mars au 12 avril 2012.
Ce sera l’occasion pour le grand public alsacien de réfléchir, d’apprendre et d’intervenir sur différentes thématiques de science et de société, comme par exemple : la télévision est-elle un fléau pour l’humanité ? Peut-on rajeunir les cellules ? Quel est le point commun entre Jules Verne, l’Inserm et Bernard Werber ? Comment fonctionne notre cerveau ? Le grand âge peut-il être porteur de nouvelles promesses ? Notre alimentation intervient-elle sur le fonctionnement de notre cerveau ?
Ces rencontres prendront la forme de conférences, cinéma-débats, expositions, pièce de théâtre, cafés des sciences grâce à l’intervention de chercheurs, médecins, associations de malades…
Plus d'informations sur la page internet dédiée
À l’heure où la fréquentation du média Internet traitant de sujets médicaux et de santé est en hausse, reflétant ainsi le besoin d’informations du grand public qui n’hésite pas à consulter de multiples sources d’information santé, à l’heure où certains de ces sites diffusent des informations sans références scientifiques, A votre santé ! propose de dépasser les a priori et de poser les questions aux spécialistes du sujet.
L’entrée est libre sur tous les sites dans la limite des places disponibles (sauf le cinéma-débat du 28 mars au cinéma Bel-Air à Mulhouse).
Télécharger le programme
Renseignements
La Nef des sciences : 03 89 33 62 20
L’Inserm Grand-Est : 03 88 10 86 47
Univerciné présente l’ensemble des projections-rencontres soutenues par le Service universitaire de l’action culturelle sur le campus. Proposées par des composantes ou associations de l’université et des partenaires régionaux de l’audiovisuel et du cinéma, ces séances sont programmées en entrée libre et en présence de réalisateurs, d’acteurs, de critiques, de chercheurs et spécialistes… Venez voir !
Jeudi 29 mars / 20h / Amphithéâtre 1 - Institut Le Bel
avec le Cinéma italien contemporain (Département d’études italiennes, Université de Strasbourg)
La seconde fois (La seconda volta), de Mimmo Calopresti
Mardi 3 avril / 18h / Amphithéâtre 2 - Institut Le Bel
avec l’Association strasbourgeoise des étudiants en turcologie (Département d’études turques, Université de Strasbourg)
L’amour dans une autre langue (Başka Dilde Aşk), de İlksen Başarır
Jeudi 12 avril / 18h30 / Auditorium du Collège doctoral européen
avec Vidéo Les Beaux Jours et l’Institut national de l’audiovisuel, dans le cadre du cycle « Histoire(s) de télévision - Filmer le pouvoir »
Tous en scène ou spectacle d’une élection (documentaire), de Serge Moati
Lundi 16 avril / 20h / Amphithéâtre 2 - Institut Le Bel
avec l’association La Cigogne enragée (Département des arts du spectacle, Université de Strasbourg)
La fièvre dans le sang (Splendor in the Grass), de Elia Kazan
Qu’est-ce que filmer le pouvoir ? Comment rendre compte de la construction de la parole publique, de la gestuelle du pouvoir politique et de la mise en scène qui l’accompagne ? Ces questions seront au cœur du cycle de projections-débats Histoire(s) de télévision/Filmer le pouvoir, organisé par l'Institut national de l'audiovisuel et Vidéo Les Beaux Jours, en collaboration avec le service de l’action culturelle de l’Université de Strasbourg et les Musées de la Ville de Strasbourg. Une thématique qui fait écho aux enjeux d'une campagne présidentielle, archives audiovisuelles à l'appui.
La Journée mondiale de l'eau a lieu le 22 mars. C'est la date qu'a choisie AQUAème pour organiser la troisième édition du festival À l'eau la Terre ? Ici Strasbourg ! AQUAème est une association d'étudiants de l'École nationale du génie de l'eau et de l'environnement de Strasbourg (Engees). Forte d'une quarantaine de membres, elle a créé cet événement, dédié au grand public, à l'occasion de son cinquantième anniversaire, en 2010.
Le thème retenu cette année est celui des inégalités, nationales et internationales, liées à la gestion de l'eau. Pour l'illustrer, les étudiants de l'Engees seront partout, du 22 au 25 mars :
L'ensemble du programme est consultable sur le site de l'événement.
Jean-François Robic, auteur notamment de Copier-Créer – Essais sur la reproductibilité en art (L’Harmattan, 2008), vient de publier Blowup, une seconde vue, aux éditions de L'Harmattan. Artiste et professeur à l'Université de Strasbourg, il revisite dans cet ouvrage le chef-d'œuvre de Michelangelo Antonioni, plus de cinquante ans après sa sortie. « Film culte », « témoin décalé et ironique de son temps », « pourvoyeur d'interrogations éternelles sur le regard, la réalité, l'art, les relations entre les êtres, le besoin des objets », Blowup n'a rien perdu aujourd'hui de son pouvoir de fascination.
Jean-François Robic en propose en revanche une relecture « inédite », analysant le déroulement narratif du film au regard de ses « agencements visuels et sonores ». Il donne donc rendez-vous au lecteur avec des maîtres du Septième Art – de Bresson à Fassbinder, de Godard à Ophuls – aussi bien qu'avec les peintres Le Caravage, Rembrandt, Piero Della Francesca ou l'œuvre de Marcel Duchamp.
C'est un petit nouveau qui débarque en librairie : les Cahiers Design, édités par l'Université de Strasbourg, rendent compte des projets de workshops des étudiants en master Design.
Ces Cahiers visent à interroger les problématiques contemporaines du design. Articulant la théorie à la pratique, ils recueillent diverses contributions d’étudiants, d’enseignants, de chercheurs et de professionnels. Soit un croisement de notes, de dessins, de textes et de projets, pour restituer ce qui est à l’œuvre dans la conception d’objets, d’espaces, de services ou d’images de communication.
Ce premier numéro est disponible au secrétariat de l’UFR des arts (Palais universitaire et Portique), au prix de 7 euros pour les étudiants. Un exemplaire gratuit attend les membres de la communauté universitaire figurant dans ce numéro au secrétariat du Palais universitaire.
Un titre façon western, éclairé par un sous-titre plus éloquent : (Re)configurations locales et (dé)politisation de la culture. Dans son dernier ouvrage, Vincent Dubois, auteur notamment de La Politique culturelle (Belin, 1999) et chercheur au GSPE-Prisme (UMR CNRS 7012) de l’Université de Strasbourg, a pour ambition d'éclairer l'évolution des rapports entre culture et politique depuis le début des années 1960. De la promotion de l'intervention culturelle publique à son institutionnalisation, du resserrement budgétaire au déplacement des arbitrages culturels vers les élus, il explique ainsi comment, peu à peu, sont remises en cause à la fois les spécificités des politiques culturelles et l’autonomie du champ culturel.
À l’occasion de la parution de l’ouvrage Le politique, l’artiste et le gestionnaire : (re)configurations locales et (dé)politisations de la culture (Vincent Dubois et al., éditions du Croquant, mars 2012), Strasbourg Méditerranée et le Groupe de sociologie politique européenne (CNRS-Université de Strasbourg) organisent une rencontre sur les enjeux contemporains des politiques culturelles locales.
Interviendront Vincent Dubois, professeur à l’Université de Strasbourg, Nathalie Jampot-Bertrand, adjointe à la culture (Schiltigheim), Salah Oudahar, directeur du Festival Strasbourg Méditerranée et Daniel Payot, adjoint à la culture (Strasbourg).
Présentation : Myriam Chopin-Pagotto, historienne.
Les débats seront animés par Joël Isselé, journaliste aux Dernières nouvelles d’Alsace.
Découvrez les dernières captations vidéo de conférences et colloques sur Canalc2.tv, la web télévision des évènements scientifiques.
Jean-François Bach, secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences, tiendra une conférence mercredi 28 mars sur le thème suivant : « Infections et immunité, un défi pour notre société. » Elle aura lieu à 18 heures 30 au grand amphithéâtre de la Faculté de médecine.
Les principales contributions scientifiques de Jean-François Bach concernent le système immunitaire normal et pathologique. Les résultats de ses travaux expérimentaux chez la souris lui ont permis de développer de nouvelles stratégies d'immunothérapie chez l'homme.
Cette conférence s'inscrit dans le cadre des « entretiens » organisés par les Amis des universités de l'académie de Strasbourg.
Les cycles proposés par les Conférences du Jardin des sciences sont
Ces conférences sont ouvertes à tous les publics les jeudis soirs, à l'Institut de physique (3 rue de l'Université) à Strasbourg.
Elles permettent des échanges et débats avec des chercheurs et scientifiques sur des thématiques actuelles.
Consulter le programme.
Le programme des événements organisé par le laboratoire Cultures et Sociétés en Europe est paru. Il couvre le second semestre 2011-2012, avec 17 manifestations scientifiques prévues d'ici au 30 mars. Des colloques, des journées d'études et des conférences sur des thèmes aussi variés que la place des adolescents dans le domicile familial, les conflits de reconnaissance, la violence ou encore le colonialisme.
Unisciel, portail de ressources pédagogiques numériques en sciences fondamentales, lance un concours étudiant de blogs scientifiques : Blogosciences. L'objectif du concours ? Réaliser un billet de blog ou une vidéo répondant à la question scientifique de votre choix : comment se produit un tsunami ? Comment fait-on une analyse ADN ?... Chacun peut traiter la question comme il le souhaite : vidéos décalées, schémas, bande dessinée... Déposez ensuite votre production sur la chaîne dédiée créée pour le concours. Le gagnant, désigné par les internautes, remportera la somme de 1 000 euros. Les meilleurs blogs apparaîtront sur le site Futura‐sciences, partenaire du concours.
Le concours est ouvert jusqu'au 30 avril 2012.
Pour plus d'informations : Blogosciences
Les effectifs étudiants 2011/2012
Envoyez votre info à lactu@unistra.fr avant le mercredi 11 avril midi pour une parution le vendredi 13 avril 2012.
Consultez les dates des prochains numéros.